La Flamme Olympique à Pierrelatte
Je reviens sur l’incroyable journée du relais de la flamme Olympique à Pierrelatte, après vous avoir parlé de « L’histoire de la Flamme Olympique« , et vous avoir raconté comment j’ai postulé et abordé brièvement pourquoi dans l’article « Éclaireuse pour les Jeux Olympique Paris 2024« . Je partager avec vous les souvenirs de cette journée mémorable qui n’arrive qu’une fois dans une vie.
Depuis la confirmation du port de la Flamme Olympique par le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques (COJO), la totalité des démarches s’est faite en ligne, de manière très fluide (taille de vêtements, webinaire, lieu du port de la flamme, ect.). Je n’ai pas eu besoin de les solliciter, mais dans l’éventualité où j’aurai eu la moindre question, j’aurai pu prendre contact avec eux facilement par e-mail.
Relais de la Flamme Olympique à Pierrelatte le 20 juin
Porter la flamme, signifie aussi être une opportunité de rendre hommage à mes mains, qui sont mes outils de travail. C’est tout naturellement que j’avais prévu une manucure, tout spécialement pour cet événement. Le rendez-vous a été prit 6 jours auparavant, avec la meilleure prothésiste ongulaire de Grenoble, j’ai nommé Noox Art Création.
Sur la main gauche :
L’index avec les anneaux Olympique dans un style légèrement déstructurée;
Le majeur : « Paris 2024 » étant donnée que les JO se dérouleront à Paris à compte du 26 juillet;
L’annulaire : la signature de toutes mes manucures : un cœur, cette fois en or (oui… je suis toujours célibataire).
Sur la main droite :
L’index : les 3 agitos Paralympique
Le majeur : une flamme, parce que je comptais tenir la flamme de cette main
J’ai reçu ma convocation 10 jours avant le jour J, avec l’heure approximative et l’adresse exacte de là où j’allais porter la flamme. J’ai été convoqué à Pierrelatte (Drôme) le jeudi 20 juin 2024 à 7h20. Si vous trouvez que c’était tôt, pensez à ceux de Grignant qui ont certainement dû être convoqué aux alentours de 6h10 ! Aux vues de l’horaire, je m’y suis rendue la veille en début de soirée.
J’ai mangé dans un petit restaurant asiatique à emporter tenu par un couple fort agréable, nommé le « Vietnam« , non loin de mon hôtel « Hôtel du Centre« , et ai fait une balade pour visiter la ville de Pierrelatte. Une ville très jolie, arboré de lorraines, vraisemblablement les lorraines sont une très belle alternative aux cerisiers (j’adore les fleurs de cerisier).
Au petit matin, jeudi, les forces de l’ordre étaient déjà dans les starting-blocks ! J’ai été accueilli au complexe sportif de la ville, qui faisait office d’espace de vie, par 2 jeunes pierrelattins. J’étais arrivée la première, donc j’ai pu voir arriver chaque éclaireur et éclaireuses de mon relais. En tout, nous étions 15 avec des profils complètement différents !
En tout, nous étions 15 relayeurs avec des profils complètement différents !
Comme avant l’heure, ce n’est pas l’heure et après, ce n’est plus l’heure, nous avons dû patienter 7h20 tapante pour pouvoir entrer dans le complexe. Où nous attendait quelques collations offertes par Coca-Cola, ainsi que nos survêtements soigneusement pliés qui nous ont été remis par les bénévoles pierrelattins, avec ordre de les revêtir immédiatement, afin de rentrer dans notre rôle d’éclaireur.
Nous avons pu nous restaurer, faire quelques photos et commencer à faire plus ample connaissance autour d’un buffet, avant de commencer le débriefing animé par Leila et ça collègue dont malheureusement je n’arrive pas a me souvenir du nom (j’ai honte…). L’occasion pour nous d’apprendre la chorégraphie de la transmission de la flamme d’éclaireur à éclaireur, de poser toutes les questions qui nous passent par la tête et de se présenter à tous. Pour finir, nous nous sommes dirigés vers le bus, floqué aux couleurs du relais de la flamme Olympique, tels des athlètes de haut niveau pour nous déposer tour à tour sur le lieu où nous allions brandir la flamme Olympique.
Le relais de la Flamme Olympique à Pierrelatte, aurait dû commencer à 9h20, mais nous avons été confrontés à quelques soucis techniques, notamment la torche du premier éclaireur qui refusait de s’annuler, puis la lanterne qui devait servir à l’allumage qui s’était éteinte. Heureusement, les organisateurs ont su maîtriser la situation rapidement, sans nous en inquiéter, étant donné qu’il y avait des torches de secours et que la flamme est conservée dans plusieurs lanternes pour qu’elle ne s’éteigne jamais.
Une ambiance de match de foot s’est peu à peu installée, nous motivant les uns les autres… Malgré la pluie, les supporters étaient présents tout au long du parcours pour nous acclamer !
Comme de par hasard, au moment où je descends du bus, la pluie décide de battre son plein ! Néanmoins, en attendant que Cécile me transmette la flamme, j’ai pu faire des selfies avec des spectateurs. Rapidement, un gardien de la flamme m’a rejoint pour enclencher la torche et quelques secondes plus tard, j’aperçois Cécile et me voilà prise dans l’euphorie.
200 m où je suis la Seule au Monde à lever le flambeau Olympique
Je finis par transmettre la Flamme Olympique à Muriel, c’est à ce moment-là que j’aperçois enfin mes proches. Je prends ma fille dans mes bras et l’embrasse, avant de remonter dans le bus et poursuivre cette incroyable aventure.
C’est le moment pour nous d’échanger sur cette expérience exceptionnelle que nous venions de vivre. L’organisation est vraiment faite pour qu’une bulle se forme au tour de l’éclaireur, où il est seul au monde. C’est SON moment !
Visiblement nous n’avions pas tous été logée à la même enseigne, certains ont put éviter la pluie, d’autre non et on finit trempé…
Ce n’est qu’un fois rentré à l’espace de vie que la pluie a cessé, alors qu’une certaine personne, nous avait confié durant le débriefing « à chaque fois que nous avons eu la pluie, au moment de monter dans le bus, elle s’est arrêtée ». Ce ne fut évidemment pas le cas pour le relais de la Flamme Olympique à Pierrelatte le 20 juin.
Un souvenir historique des Jeux Olympique Paris 2024
Une cérémonie présidée par Leila et ça collègue s’est mise en place, afin de nous remettre le cœur de la torche.
Un anneau qui est une des pièces qui composent la flamme. Elle permet d’unir le haut et le bas de la torche, cette anneau symbolise l’union. Elle a été fabriquer en 10 000 exemplaire numéroté, c’est le souvenir qui est offert aux 10 000 relayeurs qui en porter la flamme partout en France.
C’est aussi l’occasion pour nous de prendre encore quelques photos, avant de se mettre en chemin pour Valence.
J’ai passé toute la journée avec mes proches à Valence, où s’est tenu l’allumage de la vasque par Anne-Sophie PIC (la cheffe la plus étoilée au monde.). Les relayeurs de la Banque Populaire ont d’ailleurs été invités par la banque à un dîner dans son restaurant pour clôturer cette magnifique journée. Je n’ai malheureusement pas pu rester jusqu’à la fin du dîner, néanmoins j’ai pu profiter du cadre et goûter à quelques amuses bouches fort délicieuses.
Je tiens à remercier le COJO, les bénévoles, la ville de Pierrelatte et la ville de Valence, mais aussi les forces de l’ordre pour l’organisation millimétrée du relais de la Flamme Olympique. Mes remerciements également à la Banque Populaire AURA, La Caisse d’Épargne et à Coca Cola pour les goodies offerts, les animations, les activités ludiques et sportives proposées tout aux longs du parcours et de la journée de la flamme pour petits et grands.
Si vous avez pris le temps de lire l’article « Éclaireuse pour les Jeux Olympique Paris 2024« , vous savez que depuis plusieurs mois, je prends le temps de retrouver et entretenir ma santé. Porter la flamme Olympique m’a demandé énormément d’énergie, je n’étais pas à mon prime, néanmoins, il me tenait à cœur de porter la flamme. Et heureusement que la torche était super légère !
Pour celles et ceux qui me connaissent, en 2021, j’étais la tête d’affiche de l’exposition-recherche « De-Venir » réalisée par la photographe Annie FRENOT et l’enseignante-chercheuse Séverine LELORNE qui mettait en lumière les femmes, entrepreneures du quartier de la Villeneuve (Grenoble). Lorsque j’avais posté l’affiche annonçant le lancement de l’exposition sur Facebook, l’une de mes cousines avait commenté « Lève le flambeau ». Je suis certaine que ni elle, ni moi, ne mesurions la force de ses mots.
Ayant grandie à Villeneuve, (composé entre autre du Village Olympique, construit en 1968 à l’occasion des JO d’hiver de Grenoble), autant vous dire que j’en ai entendu parler des Jeux Olympique, et ce durant toute mon enfance. Je n’aurai jamais imaginé un seul instant, qu’un jour, je serai amenée à brandir la Flamme Olympique.
Il m’est rare de prendre la parole publiquement et de verbaliser les valeurs que je porte, étant une adepte du dicton « Un acte vaut mieux que mille discours ». Je fais le nécessaire au quotidien, et ce depuis bientôt 10 ans, afin de transmettre mes convictions à toutes celles et ceux qui passe par mon entreprise. La flamme Olympique est à mes yeux l’incarnation physiquement de cette idéologie, celle de ma volonté de transmettre la flamme qui m’anime.
En vous rédigeant cette suite d’articles, j’ai du mal a trouvé les mots adéquats pour vous partager au plus près mon ressenti… Tout ce que j’aimerais que vous reteniez, c’est de définir les valeurs que vous souhaitez porter, de ne pas les oublier, et de les honorer et ce, quoi qu’il advienne même (et surtout) dans l’adversité.
Tout comme la Flamme Olympique qui ne s’éteint jamais, ne cessez jamais de rêver et surtout de croire en vous. Peu importe les barrières, les épreuves ou même les personnes qui se dressent devant vous, avancer, vers le but que vous vous êtes fixés. Vous vivrez des expériences uniques et vous rencontrerez des personnes formidables !
Être cliente chez la Banque Populaire Auvergne-Rhône-Alpes, un rêve d’enfant…
Pour tout vous dire, détenir un compte bancaire à la Banque Populaire était un rêve d’enfance, parce que le logo est bleu ! Ce n’est qu’au moment de créer mon entreprise en 2014, que j’ai appris que la Banque Populaire accompagne les artisans, ce qui me correspond à la branche que j’ai choisie, et autant vous dire que cela m’a davantage motivée à à vouloir faire partie de leur client !
Lorsque j’ai reçu l’appel m’annonçant la bonne nouvelle, j’étais dans une période de doutes. Comme stipulé dans l’article « Éclaireuse pour les Jeux Olympique Paris 2024« , mener le projet « Âla bâa ködörö tî mbï ! » (« Regardez mon pays ! » en sango langue officielle de la République Centrafricaine) m’a complètement vidé, au point de douter un bref instant du bien fondé de ma démarche. Devenir éclaireuse pour la Banque Populaire AURA m’a rappelé que ce que je fais au quotidien sert au plus grand nombre.
Pour la petite anecdote, le 7 juin 2024, avait lieu les 35 ans de l’ADIE (association qui m’a financé et accompagné dans le développement de mon entreprise) et la Banque Populaire AURA fait partie des partenaires principaux de l’association, depuis la création à Grenoble. La Banque Populaire AURA était donc présente lors de cet événement, ce qui m’a permis d’apprendre la signification des signes + et x dans le logo de la Banque Populaire, qui signifie « Additionner les forces pour multiplier les chances », ce qui correspond entièrement à mes valeurs.
Bien que j’ai attrapé froid en portant la Flamme, vous ne pouvez imaginer l’honneur et la fierté que j’ai ressenti et que je ressens encore aujourd’hui, d’avoir été choisi par la Banque Populaire AURA pour porter la flamme Olympique, à l’aube de fêter les 10 ans de mon entreprise, et de faire aboutir le projet de toute une vie qui reliera mes 2 patries, la France et la Rép. Centrafricaine.
Une des choses que j’ai particulièrement apprécié sur le relais de la Flamme Olympique dans la Drôme, c’est qu’il a débuté par une femme Anaïs LAMBERT (Championne de France de Techniques de Randonnée Equestre de Compétition (TREC)) à Grignan, et s’est terminée avec une femme Anne-Sophie PIC à Valence.
Mille mercis à la Banque Populaire AURA !
Je tiens à renouveler une nouvelle fois mes remerciements à toute l’équipe de la Banque Populaire Auvergne-Rhône-Alpes de m’avoir offert la possibilité de vivre cette expérience unique.
A tous les éclaireurs qui porteront la flamme partout en France d’ici l’ouverture des Jeux Olympique à Paris le 26 juillet, si vous avez des lunettes et qu’il pleut, si vous le pouvez, enlever les… !
En attendant, à vos ciseaux et bon Jeux Olympique !